Suite à nos discussions toujours enrichissantes sur Instagram et Patreon, je reviens par ici faire un petit point sur la cosmétique dite naturelle, slow, bio, non toxique, douce.
Comme vous l’avez très bien exprimé, il peut être aujourd’hui difficile de s’y retrouver avec l’explosion du green chez les marques grands publics. L’offre est désormais très dense avec un marketing assez agressif souvent proche du Greenwashing. Un abus de wording green qui sème le doute et la confusion dans nos esprits de consommateurs.trices pourtant bien intentionnés.
Avant toute chose, je rappelle que toutes les marques dont je vous parle ici, sur Youtube et Instagram ont été validées par mes soins. Je vérifie systématiquement les compositions, la fabrication, l’éthique, la philosophie et nuance mes propos au besoin.
Toutefois, j’ai bien conscience que cela reste parfois un peu confus, ou tout simplement pas adapté à vos attentes, profils, budgets.
Voici donc quelques bases et références, qui pourront vous orienter :
1 – Notre profil, le terrain et l’environnement.
Selon notre type de peau, nos attentes et besoins diffèrent. Il me semble nécessaire de bien identifier son type de peau, peut-être auprès d’un.e Dermatologue, pour sélectionner correctement ses cosmétiques et adapter sa routine. Peut-être une partiellement naturelle pour soulager un acné agressif ou du psoriasis par exemple… Le cas de l’un.e n’étant pas celui de l’autre.
C’est avec mon fils que j’en ai appris le plus. Tout petit, il souffrait de plaques d’eczéma sur une peau atopique. Après avoir inlassablement refusé les corticoïdes (choix qui n’engage que moi), j’ai fini par découvrir l’importance de comprendre et connaitre le terrain avant de vouloir traiter le symptôme.
La médecine traditionnelle avait tendance à vouloir camoufler et soulager dans l’immédiat, à travers l’utilisation de gammes dites « hypoallergéniques » comprenant Huiles de bain, gels lavants, crèmes, baumes et eaux micellaires… et c’est finalement en soulageant le terrain que la peau s’est apaisée : les poussées dentaires, le stress, les allergies, l’alimentation…
Ce qui m’amène à évoquer l’environnement qui influence considérablement l’état de la peau : l’eau et la fréquence des bains, les vêtements, la lessive, le Soleil… l’arrêt des lessives agressives aux compostions douteuses a eu un effet immédiat ! Aujourd’hui, nous utilisons Mutyne.
2- Notre pourquoi.
Faire le point sur ce qui anime notre démarche : notre santé, l’état de notre peau, l’environnement, l’éthique, le Made in France, l’artisanat, le zéro déchet, le local… Je crois qu’il est nécessaire d’être lucide sur ce qui nous amène à vouloir faire évoluer nos habitudes pour faire le tri et mieux interpréter les infos qui nous viennent : autant dans le marketing de marque que dans l’influence digitale.
D’ailleurs, je vous invite à suivre les marques ou Artisan.e.s en question sur Instagram pour vous imprégner avant de vous lancer. Lire des retours, tendre l’oreille. Rien ne presse… Votre routine actuelle peut bien attendre encore quelques semaines pour changer, vous évitant ainsi une surconsommation inutile et insatisfaisante 😉
Finalement, tout se recoupe assez vite : pour sa santé et par éthique, on évite les dérivés du Pétrole et favorisons le Biologique majoritairement local…
3- Choisir ses cosmétiques naturels.
Un premier tri s’impose. Observer l’offre, lire des personnes qui ont le même pourquoi que nous ou un type de peau similaire peut aider. De mon côté, je privilégie une routine minimaliste et douce :
• Savons en pain. Clémence et Vivien proposant le parfait rapport qualité-prix pour toute la famille ! Je l’achète à 3,10 sur La Fourche en plusieurs quantités. Le budget est une réalité et je dois reconnaitre que mes achats de Savons auprès des mes Artisan.e.s préféré.e.s restent plus ponctuels lorsque l’on dépasse les 5€ pour 100G.
• Gels Douches. Ici, nous n’en utilisons plus par souci écologique, mais on en trouve aisément en parapharmacies, dans les boutiques de vrac et même en grandes surfaces : Coslys, Natessance…. Ces produits sont rarement des « soins » mais des lavants basiques qui font le job à moindre impact.
• Huiles végétales Oden. Incontournables pour moi car peu transformées et efficaces. J’aime énormément la marque française Oden vers laquelle je me tourne plusieurs fois dans l’année, pour l’huile de Prune notamment.
Beaucoup d’huiles sont désormais disponibles, l’essentiel est de valider une composition simple : nom + Oil, voire du Tocophérol (EXEMPLE : Corylus avellana oil, Tocopherol)
J’apprécie également l’huile de Paï Skincare, l’huile de Framboise, de Dattier du Desert…
• Shampoings solides. Les shampoings solides sont totalement adoptés, ici on utilise des versions très slow, sans parfum ni huiles essentielles avec le shampoing Douceur de Druydès, fabriqué en France. Si vous recherchez davantage de confort d’utilisation, celui de Umaï est très bien !
Pourquoi ceux-ci ? Parce qu’ils sont relativement doux pour des shampoings solides. Naturel ne veut pas nécessairement dire non irritant, sensibilisant ou allergisant. J’évite au maximum les sulfates (comme le Sodium Coco Sulfate), particulièrement dans les formats solides que l’on a tendance à frotter sur le cuir chevelu, ou privilégie une application plus douce en prélevant d’abord la matière dans la main.
• Baumes à lèvres. Aujourd’hui, les alternatives naturelles et saines sont nombreuses : artisanales, en tubes, en pots. J’aime beaucoup les Hurraw, qui sont vegan, ainsi que ceux de Oolution pour une version made in France. Des cires, des huiles et baumes végétaux, du tocophérol, éventuellement un parfum, et c’est tout.
• Déodorant Oolution Vegan. Après de nombreux essais, nous avons définitivement adopté celui de Oolution qui propose la consigne, autant pour sa forme que son efficacité sur les odeurs.
• Exfoliants, masques… La marque Freedge Beauty propose de belles références, fraiches et saines. Ici aussi, il existe une multitude de produits avec des forces de formulation, traçabilité, éthique, qui sauront vous satisfaire si le traditionnel gommage au marc de café ne vous séduit pas ou plus.
• Côté démaquillant, j’ai longtemps utilisé de l’huile brute qui fonctionne très bien et propose un démaquillage particulièrement doux. Aujourd’hui, j’utilise une huile démaquillante qui s’émulsionne et retire tous les résidus de maquillage au point même de faire office de nettoyant : celui de Oden.
💡 ESHOPS.
Je vous parle souvent de marques engagées que j’apprécie, qui disposent de leur propre eshop. Ici, je voudrais surtout vous proposer des plateformes multi-marques qui ne vendent pasnécessairement que des cosmétiques, pour réduire les frais et le transport :
- La Fourche Bio : -20€ sur l’adhésion avec le code AUDREY20
- E-choppe Alternative : -10% avec le code AUDREYREDAC
- Mon Corner B
- Slow Cosmétique
4- Le temps.
On a longtemps été séduit.e.s par les silicones qui offrent un effet visuel, immédiat : une peau unifiée et rebondie, des cheveux lisses et brillants. Alors, observer sa véritable nature de peau ou de cheveux, sans revêtement synthétique, est un peu déroutant.
C’est ici que toute la magie du naturel opère, au delà de la surface et à son rythme. Il lui faut du temps. Le temps d’hydrater en profondeur, nourrir, réparer et régénérer.
Je me laisse au moins 2 semaines, 1 mois idéalement, pour apprécier les véritables bénéfices d’une nouvelle routine.
Combos vegan et doux que j’aime :
Aloe Vera Ayda + Huile de Rosier Sauvage Paï skincare
Sérum Vitamne C Lavera + HV de Noisette Oden
A titre d’exemple, j’observe avec satisfaction les résultats de ma routine actuelle après plusieurs semaines : une peau hydratée, lumineuse et confortable qui faisait grise aux premiers jours d’utilisation.
Bref, trouver une routine saine et adaptée demande du temps, un temps que l’on mérite bien..
Merci beaucoup de m’avoir lue. Prenez soin de vous. À très vite !
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